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Paul Van Haver

Paul Van Haver, alias Stromae, est né en Belgique le 12 mars 1985, à Etterbeek (commune de Bruxelles). Sa mère est Flamande, son père Rwandais. Son père est reparti au Rwanda, Stromae ne l'a vu que très peu de fois. Il a visité le Rwanda, mais a du revenir plus tôt car celui-ci a attrapé la malaria. Alors que Paul se pose des questions voyant que son père ne revient pas, il pose la question à sa mère, et apprend que son papa est décédé lors du génocide de 1994. Presque toute sa famille à disparue, mais reste sa tante, la sœur de son père. Sa mère l'élève donc seul, ainsi que ses 3 frères et sa sœur. Elle tenait a ce que ses enfant aient une bonne éducation, et qu'ils pratiquent deux disciplines : un sport et un instrument de musique. Paul pratiquait donc du basket-ball, puis à onze ans, commence la musique, avec la batterie et le solfège, à l'académie musicale de Jette. Les notes scolaires de Paul n'étant pas vraiment bonnes (ses professeurs disaient que "dès qu'une mouche vole dans la pièce, nous le perdons !"), sa mère l'envoie dans un internat jésuite de Godinne. Il nous dira plus tard que c'est ici qu'il commença a bien s'habiller, et aussi à ressentir la solitude. Il finira malgré tout avec l'obtention d'un Bac E (économique).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est en 2000, que Stromae, à l'époque, Opsmaestro, pseudo qu'il a choisi à l'âge de 15 ans, débute la musique. Il se lance dans le rap, influencé selon lui par l'album "temps mort" de Booba, rappeur français. Le pseudo Opsmaestro se rapprochait trop d'un autre artiste, alors il décida de s'appeler Stromae, verlan de maestro. A l'âge de 18 ans, il forme le groupe Suspicion, avec JEDI, ami de l'internat. Ils composent une musique intitulée "Faut qu't'arrêtes le rap". Mais JEDI décide finalement de quitter de duo : c'est le début de la carrière solo de Paul. Paul travaille pendant 1 an chez Quick, afin de payer ses études. Malgré ça, ses économies sont insuffisantes, et il décide alors de rentrer à l'INRACI, section cinéma. Il se spécialise dans le son et obtient son diplôme d' "ingénieur du son". Il investit son argent afin de sortir un CD de 4 titres, "Juste un cerveau, un fond, un flow et un mic..." 2 avril 2007, il sort "Minimalistyle", "Faut qu't'arretes le rap" sur la chaîne "Dapastudio". En 2008, Stromae se fait finalement remarquer, et signe chez Because et Kilomaître pour une durée de 4 ans. Stromae compose pour Melissa M, réalise 4 titres pour Kerry James, sur son album "A l'ombre du show business", dont Ghetto, ainsi que pour Anggun. Mais il a collaboré avec Akro du groupe Starflam, James Deano et Shadow Loowee. En 2009, toujours à l'INRACI, il doit effectuer un stage. Il décide de le faire à NRJ Belgique (se rappelant qu'il y avait été convié en octobre 2008, soit quelques mois plus tôt...). Il fait écouter Alors on danse à Julie, une animatrice. Celle-ci, appréciant beaucoup sa musique, force la main à Vincent Verbelen, directeur de la programmation musicale, qui cède en partie aussi grâce à Wendy, directeur commercial. Alors on danse est diffusé deux à trois fois par jour pour commencer. Les sms redoublant de nombre, le titre fini par passer jusqu'à 7 fois par jour. 30 janvier 2009, une vidéo assez particulière est postée sur YouTube : la première « leçon » de Stromae. Puis suit "Je cours...", "Electronik"... Ces petites vidéos commencent peut a peu à générer un buzz. Alors qu'il sort petit à petit ses leçons, il crée son entreprise musicale Mosaert, anagramme de Stromae, qui signifie Mozart, en Belge. Suite au succès rencontré avec Alors on danse, il signe sous licence avec Universal Music France pour la promotion et la distribution. Le 10 mai 2010, la leçon n°16 est porteuse de bonnes nouvelles : Stromae annonce la sortie de son album, le 14 juin en digital, le 21 juin en physique en ajoutant "pour la fête de la musique, sans prétentions aucunes !". Cet album c'est Cheese (voir la rubrique consacrée). En référence aux sourires sur les photos de classes.                   

 

 A cette même période, Paul était en couple avec Tatiana Silva (miss Belgique en 2005, d'origine capverdienne) et romperrons plus tard, en avril 2013.

 

On pensait que Paul allais disparaitre des écrans, ou ne reconnaitrait pas un succès comme le titre "Alors on danse"... Certe, on ne l'a plus entendu pendant près de 2 ans... A 29 ans, il quitte la maison de sa mère pour s'installer dans une maison non loin de là. Il aménage son grenier a l'aide des ses frère pour en faire un "homestudio". Et pourtant, il composait. Pour preuve : le 7 mai 2013, il annonce la sortie d'un nouveau titre. Ce titre sortira en clip le 6 juin 2013, sera le tube de l'été, et certainement le plus connu de son futur album : Papaoutai. Entre cela, le 22 mai 2013, une vidéo buzz sur le net... Paul, ivre place Louise a Bruxelles. Les gens ne se doutent aucunement de ce qu'il se prépare. 5 jours plus tard, le 27 mai, un "ceci n'est pas une lecon" est publié sur la chaine Dapastudio. Intitulé "Formidable", on comprend alors que tout ceci était mascarade, et que des caméras cachées étaient installées un peu partout. Une chose est sûr : Paul et son équipe ont fait preuve d'ingéniosité. Paul nous confieras tout de même qu'il a eu beaucoup de mal avec ce clip, qu'il en a pleuré le soir.  Mais derrière ce clip, il y a une signification :  « J'ai eu l'idée de ce clip au moment de l'enregistrement, je me suis souvenu d'une scène, je marchais un jour dans les rues de Bruxelles et je me suis fait interpeller par un sans-abri qui m'a dit en gros ce qu’on entend dans la chanson : 'Tu te crois beau ?' Je n'ai jamais oublié ça et j'ai voulu le mettre en scène. C'était risqué, j'ai posé beaucoup de questions autour de moi, certaines personnes étaient vraiment contre, mais finalement les gens trouvaient ça plus noble que nul. »

Le 26 juillet, il annonce : "Ca y est, c'est fait. Mon 2ème album sortira le 19 août et vous pouvez déjà le pré-commander. Au passage, son nom est √ (racine carrée)".

Dans cet album, nommé racine carrée (nom qu'il a trouvé avec son beau-frère), Paul nous embarquera dans son monde, dans son enfance, dans ses goûts, avec une énorme influence de la musique qu'il aime, ou qui l'a bercé petit : rumba congolaise, rythmes cubains...

 

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